Intervention de Charles Pasqua

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 29 novembre 2006 : 1ère réunion
Audition de son exc. M. Daniel Shek ambassadeur d'israël en france

Photo de Charles PasquaCharles Pasqua :

a rappelé que nul ne contestait à Israël le droit de se défendre, et que l'on ne pouvait se satisfaire d'une application partielle de la résolution 1701. Or, les deux soldats israéliens enlevés n'ont toujours pas été libérés. Il a estimé que la résolution du conflit israélo-palestinien devait passer par un examen d'ensemble de la situation régionale, impliquant le traitement de la question iranienne et syrienne et un réexamen par les Américains de leur politique en Iraq. Evoquant la situation au Liban, il a reconnu que le Hezbollah pouvait chercher à reconstituer ses forces mais, dans le même temps, l'assassinat de Pierre Gemayel avait affaibli le soutien au Hezbollah, y compris au sein de la communauté chiite. Il a appelé Français et Américains à des efforts pour une normalisation de leurs relations avec la Syrie. A propos de l'Iran, dont l'attitude était moins irrationnelle qu'on pouvait le penser, il s'est interrogé sur la volonté de la communauté internationale, et singulièrement du gouvernement français, d'aller au-delà de « condamnations platoniques ».

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