Déclarant que les choix en matière de nucléaire étaient affaire de convictions personnelles au regard de la dangerosité de son développement, M. Pierre Radanne a estimé pour sa part qu'il s'agissait d'une solution à risque et incertaine et que l'opinion publique pourrait se montrer très critique à l'égard de la parole publique en cas d'incident. Jugeant dès lors que la priorité devait être donnée aux solutions sans risques, il a plaidé pour le développement des énergies renouvelables en France, soulignant au surplus que l'utilisation de l'énergie nucléaire ne résolvait pas totalement la question de l'indépendance nationale puisque le pays, ne produisant plus du tout d'uranium, devait donc s'approvisionner en combustible nucléaire à l'étranger.