a souhaité connaître la position des intervenants en matière d'enfouissement des réseaux et de délestages individuels sélectifs permettant de réduire la consommation. Indiquant que le taux d'enfouissement des lignes était élevé dans les zones gérées par les ELD (65 % des réseaux, dont 86 % en moyenne tension et 57 % en basse tension), M. Gérard Vincent, président de l'UNELEG, a expliqué cette situation par la proximité desdites ELD avec les collectivités territoriales, qui ajoutait aux contraintes de sécurité la prise en compte de préoccupation esthétiques, et par l'affectation des excédents dégagés par la gestion du réseau aux investissements dans la zone de desserte. Il a néanmoins reconnu que, selon les zones, il était plus ou moins aisé de procéder à l'enfouissement des lignes. Si les réparations des réseaux souterrains sont moins nombreuses que sur les lignes aériennes, elles sont cependant plus longues ; les lignes enfouies sont très vulnérables aux incidents survenant lors de travaux de voirie.