ayant souhaité savoir pour quelles raisons le marché s'ajustait à tout instant sur un prix marginal résultant du coût de l'outil de production le plus cher, M. Jean-Michel Glachant, a expliqué, dès lors que chaque mode de production a un coût particulier (schématiquement, très faible pour l'hydraulique, faible pour le nucléaire, puis de plus en plus élevé pour le charbon, le gaz et enfin le fioul), qu'il existe une douzaine de prix marginaux de l'électricité dépendant du coût de production de la dernière unité à laquelle il a fallu recourir pour équilibrer le réseau. Le prix de l'électricité peut ainsi faire « des bonds », les moyens « d'extrême pointe », très peu utilisés et devant donc être rentabilisés sur une courte période, étant, de ce fait, particulièrement onéreux. Mais un tel fonctionnement nécessite une étroite surveillance du marché afin de s'assurer qu'aucun de ses acteurs ne procède à des manipulations visant à favoriser l'emploi d'unités de production coûteuses pour augmenter artificiellement le prix global de l'électricité.