prenant l'exemple des activités de recherche dans le secteur de l'automobile qui bénéficient à toutes les entreprises de la branche, a alors souligné que les travaux de recherche menés par EDF dans le secteur de l'isolation ne lui bénéficient pas directement, dans la mesure où l'entreprise n'a aucune activité dans le secteur du bâtiment. En réponse, M. Yves Bamberger a réaffirmé qu'au regard des obligations d'économies d'énergie d'EDF, soit 30 TWh sur la période 2006-2009, il est logique que l'entreprise conduise de telles recherches, faute de quoi elle serait astreinte au paiement de pénalités. Il a par ailleurs souligné que les conseils d'amélioration de la performance énergétique des clients industriels délivrés par EDF peuvent également constituer un élément des négociations commerciales entre l'entreprise et ceux-ci sur la facturation de l'électricité livrée. Il a enfin estimé que les activités de R&D confèrent à EDF un avantage transitoire sur ses concurrents et, s'agissant de celles incitant les consommateurs à remplacer des sources d'énergies fossiles par de l'électricité, qu'elles contribuaient à l'élargissement de la taille du marché de cette commodité, dont EDF ne pouvait que bénéficier.