Soulignant que la France et l'Europe avaient besoin d'une agriculture dynamique et armée contre les aléas climatiques, sanitaires et économiques, M. Benoît Huré a souligné la nécessité de réfléchir à la question de l'assurance revenu. Il a relevé les difficultés que connaissent les jeunes agriculteurs, beaucoup plus fragiles face à l'ensemble des aléas. Prenant en compte la mondialisation, il a estimé que l'agriculture, si elle n'est pas pourvue des outils nécessaires pour assurer une production plus régulière et durable, ne pourrait constituer l'élément stratégique qui permettra d'assurer la sécurité alimentaire de l'Europe tout en contribuant de manière positive à sa balance commerciale.