En réponse à ses collègues, M. Bruno Sido a tout d'abord tenu à indiquer que la Croatie méritait d'entrer dans l'Union européenne, à condition de se mettre en conformité avec l'acquis communautaire, pour des raisons à la fois historiques et culturelles, soulignant à cet égard qu'il s'agissait d'un pays profondément européen.
S'agissant du développement touristique actuel en Croatie, il a indiqué que les autorités avaient choisi, d'une part, de promouvoir un tourisme haut de gamme et, d'autre part, de favoriser un tourisme économiquement responsable. Il a rappelé, à ce titre, que les responsables croates du tourisme entendaient préserver leur patrimoine côtier de façon aussi scrupuleuse que leur patrimoine culturel.
S'agissant des potentialités économiques de la Croatie, il a noté que les entreprises françaises pourraient, dans les années à venir, bénéficier de perspectives de grands contrats et a souligné que les autorités croates avaient appelé de leurs voeux la venue des investisseurs français.
Reconnaissant enfin que la question de l'adhésion à l'Union européenne transcendait les clivages politiques et constituait un point de ralliement unanime pour les Croates, il a estimé qu'il convenait de les soutenir dans cette entreprise, considérant qu'il valait mieux voir la région des Balkans à l'intérieur de l'Union européenne plutôt qu'à ses portes et a indiqué, à cet égard, que l'intégration favoriserait le développement économique de ce pays en apportant un climat plus sûr pour les affaires.
- Présidence commune de M. Gérard César, vice-président, et de M. Jacques Legendre, président de la commission des affaires culturelles -