a contesté l'idée selon laquelle l'efficience est moins forte dans le secteur public que dans le secteur privé. Sur les activités quantitativement les plus importantes de l'hôpital, les comparaisons internationales et celles avec le secteur commercial montrent que le secteur public n'est pas cher. Certes, il est moins performant sur les activités peu industrialisées, sur lesquelles pèsent des contraintes spécifiques, notamment en termes de permanence des soins : par exemple en ophtalmologie, c'est l'hôpital qui va opérer un patient pour ôter une écharde un week-end, alors que les cliniques de la même ville vont intervenir sur des cataractes programmées du lundi matin au vendredi soir. Tout cela doit être mesuré finement.
La création de deux GHS, l'un pour les soins, l'autre pour le médical, paraît peu praticable à l'hôpital, notamment parce que la médecine clinique est réalisée presque exclusivement dans le secteur public et qu'elle n'est pas fondée sur des actes. A contrario, le secteur privé pratique la médecine à l'acte, par exemple en matière d'endoscopie ou d'endoprothèses vasculaires. De fait, les objectifs et les bases de travail sont totalement différents entre les deux secteurs.