a prôné la transparence sur l'ensemble des dotations financières du système de soins. Le secteur public a de toute façon intérêt à la réalisation des études en cours ou programmées, afin de mesurer précisément les surcoûts de certaines de ses activités ou prestations. Le retard s'explique largement par les désaccords qui s'expriment d'ores et déjà sur les premières études, par exemple au travers de la suspicion à l'encontre des déclarations des hôpitaux relatives à la PDSH. Ces études sont pourtant censées être les plus faciles et les fédérations ne réussissent pas à s'entendre.
Par ailleurs, à l'issue des seize études, l'essentiel des facteurs permettant d'avoir une vision assez claire des surcoûts et de la convergence intersectorielle aura été analysé, mais il faut être conscient que des différences subsisteront, notamment quand elles ressortent de la nature même des établissements. Un hôpital public, quel que soit son souci de l'efficience, n'aura jamais la capacité de sélectionner les activités les plus rentables et devra toujours réaliser des actes qui sont par nature sous-tarifés, ce qui est fréquent en endocrinologie ou en médecine légale.