a déclaré que les déplacements effectués par la mission avaient fait évoluer sa vision de l'outre-mer, un des principaux constats dressés étant le manque d'évaluation des politiques publiques par les services de l'Etat et l'absence de vision transversale des problèmes, tant au niveau national qu'au niveau local, ce qui rendait plus difficile la prise de décisions.
Il est ensuite revenu sur une série de questions ayant émergé au cours des déplacements :
- le grave problème de financement des collectivités territoriales, notamment des communes, qui doit être « pris à bras le corps » ;
- une incapacité à appréhender le processus de formation des prix ;
- le déphasage entre les réalités hexagonales et la situation des départements d'outre-mer qui appelle une adaptation des réglementations applicables ;
- la clarification de la position de la France en ce qui concerne l'octroi de mer et la mobilisation des moyens nécessaires pour défendre la pérennisation de cette taxe auprès de la Commission européenne ;
- l'organisation de filières professionnelles dans les départements d'outre-mer, nécessaire pour parvenir à un développement endogène des territoires ;
- un schéma minier en Guyane qui permette à ce département de tirer profit des richesses de son sous-sol pour assurer son développement ;
- la question de la pertinence du rattachement du secrétariat d'Etat à l'outre-mer au ministère de l'intérieur ;
- l'adaptation à l'outre-mer des règles en matière d'immigration ;
- le renforcement des moyens consacrés à la scolarisation des élèves.
Enfin, il a salué le très lourd travail effectué par la mission lors de ses déplacements dans les départements d'outre-mer et le rythme qui avait été le sien pour étudier sur le terrain le maximum de questions en un minimum de temps.