et délégué général adjoint de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), a indiqué avoir été chargé par les trois organisations professionnelles représentées d'exposer à la mission les trois points d'une déclaration commune.
S'agissant de la réparation des victimes, il a estimé qu'elle devrait être plus juste, plus rapide et mieux ciblée : les organisations patronales jugent ainsi inadapté le périmètre d'indemnisation, et en particulier celui de l'allocation de cessation d'activité, parce que manifestement trop large et souhaitent un resserrement des critères d'attribution en faveur des personnes réellement atteintes de pathologies consécutives à l'inhalation des fibres d'amiante.
En second lieu, la responsabilité des employeurs, tant publics que privés, ne saurait être exclusive et il a rappelé qu'il ne fallait pas occulter le fait que l'amiante avait aussi servi à sauver des vies.
Enfin, il a estimé nécessaire de clarifier et simplifier les mécanismes de réparation, dont l'enchevêtrement actuel est préjudiciable aux victimes.