a tout d'abord rappelé que la commission s'est déclarée défavorable à l'adoption, en l'état, de l'article unique du texte proposé, notamment en raison de son champ d'application extrêmement vaste, qui pourrait laisser craindre qu'on commercialise, comme substituts, des molécules qui n'auraient pas été elles-mêmes suffisamment évaluées.
Pour autant, il ne semble pas légitime de balayer d'un revers de main l'ensemble des études scientifiques récemment publiées sur cette question et les inquiétudes qu'elles ont soulevées, même si elles sont encore en débat. Or, elles tendent à désigner les nouveau-nés comme une population particulièrement à risque et le chauffage intense du produit comme un facteur aggravant.