a justifié l'intérêt d'une mesure temporaire de suspension de la commercialisation des biberons fabriqués à partir de BPA par le fait que, étant susceptibles d'être chauffés, ils présentent un risque potentiel de dissémination dans les aliments destinés aux bébés. La suspension qu'il propose serait effective jusqu'à ce que l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) adopte un avis motivé, au regard de la nouvelle méthodologie d'évaluation sur laquelle elle a commencé de travailler. Cette mesure constituerait un point d'équilibre entre une nécessaire prudence et les réalités scientifiques et économiques. Les industriels fabriquant des biberons ont déjà développé des gammes de produits sans BPA ; il ne semble donc pas y avoir de risque de rupture d'approvisionnement, qui pourrait être extrêmement dommageable pour les consommateurs.