Le contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP) se met tout juste en place et je ne pourrai donc pas vous répondre sur ce point.
Nous en sommes à la rédaction de notre cinquième note pour le compte du ministre et nous assurons donc un suivi continu du processus de rénovation de la voie professionnelle. Tant que je n'aurai pas remis cette cinquième note au ministre, vous comprendrez donc que je doive observer une certaine confidentialité sur un certain nombre de constats, qui devront encore être consolidés par la suite.
La rénovation de la voie professionnelle constitue, en elle-même, une vaste expérimentation, extrêmement profonde et complexe, dont les deux principaux objectifs sont l'accroissement des niveaux de qualifications et la réduction des sorties du système sans qualification. Tous les dispositifs récemment mis en place par les ministres - au premier rang desquels celui de la réduction du parcours vers le baccalauréat en trois ans - tendent vers ces objectifs. Les certificats d'aptitude professionnelle (CAP) ont, en outre, été mis de côté, mais se sont vu octroyer, dans le même temps, une réelle place dans le dispositif d'offre de formation.
Le raccourcissement à trois ans du parcours vers le baccalauréat professionnel visait notamment à harmoniser la durée de la formation professionnelle avec celle des élèves du baccalauréat général ou technologique. Cette réduction de la durée du cursus s'est accompagnée de la mise en oeuvre d'un accompagnement personnalisé, d'un système de passerelles permettant d'individualiser les parcours et d'un dispositif de sécurisation des parcours, via l'obtention d'un diplôme intermédiaire.