s'est déclaré frappé par l'accélération, depuis dix ans, de la ségrégation et de la précarité dans les quartiers. Il a jugé la diminution de l'âge de l'entrée en apprentissage rétrograde ou de nature à favoriser la perpétuation de la ségrégation. Il a noté que les formules de tutorat ou les filières mises en place par certaines grandes écoles ont une influence marginale et a rappelé la difficulté, pour des élèves des quartiers suburbains, d'entrer dans les lycées de centre ville.
Il a par ailleurs regretté que le ministre de l'éducation nationale se prépare à diminuer sensiblement les moyens dont disposent 700 collèges situés en Zep, pour augmenter ceux de 250 autres collèges. Il a exprimé son accord avec les critiques formulées à l'égard du fonctionnement du PNRU et de l'Anru, remarquant que les reconstructions ne représentent généralement que le tiers des logements détruits dans le cadre de la rénovation.
Estimant indispensable un effort dans le domaine de l'éducation et de la formation, il a enfin jugé que le projet de loi ne répond pas à cet objectif.