est convenu que l'Anru dispose de moyens suffisants pour mettre en oeuvre des projets consistants, mais que ceux-ci sont retardés par l'absence d'une vision politique cohérente, pour fédérer les énergies qui existent localement.
Il a ajouté que l'apprentissage constitue une opportunité nouvelle pour les jeunes pour accéder au marché du travail. Il s'est montré favorable à une sensibilisation plus précoce au monde de l'entreprise, sans que celle-ci passe forcément par le démarrage immédiat d'une formation en alternance. Il a mentionné, à cet égard, la récente réforme, au Japon, qui a repoussé la scolarité obligatoire jusqu'à l'âge de dix-huit ans et la réflexion de l'Allemagne sur le faible niveau d'enseignement général des jeunes Allemands. En outre, il a appelé de ses voeux une plus grande souplesse pour valider les acquis de l'expérience, rejetant l'idée que cela puisse amoindrir le prestige des grandes écoles et dévaloriser les diplômes acquis lors de la formation initiale.
Enfin, il s'est déclaré favorable à l'instauration d'un service national obligatoire de six mois pour tous les jeunes, prolongé, s'ils le souhaitent, par un service volontaire de douze mois, sur le modèle américain des « Peace Corps » : ce dispositif permettrait une resocialisation et une remise à niveau de certains jeunes en difficulté et constituerait des forces mobilisables pour garantir, le cas échéant, la défense opérationnelle ou les interventions d'assistance aux populations.