Après avoir exprimé sa satisfaction quant au niveau de la production de logements, M. Daniel Dubois a toutefois relevé que les délais de commercialisation de ceux-ci dans le secteur privé étaient passés de trois à huit mois et s'est interrogé sur la perspective d'un éventuel fléchissement de la production. S'associant aux propos de M. Dominique Braye relatifs à l'effort fourni par les collectivités territoriales, il a estimé que la part de l'Etat dans le financement de la production était très insuffisante, notamment en « zone C », où il a estimé impossible d'équilibrer les opérations de logement social sans l'aide des collectivités territoriales. Insistant sur la nécessité d'une plus grande implication de l'Etat appuyée sur le principe de solidarité nationale, il a souhaité l'engagement d'une réflexion sur la création de « zones rurales oubliées » (ZRO). Relevant que les objectifs chiffrés fixés à l'ANRU en matière de construction, de démolition et de réhabilitation paraissaient difficilement réalisables, il s'est demandé s'il n'était pas préférable, dans certains cas, de mener des politiques de réhabilitation et a exprimé son attachement aux politiques de cohésion sociale. Observant enfin qu'en Albanie, le pourcentage de propriétaires atteignait 98 %, il a relevé que ce pays n'était pas forcément un modèle et a évoqué les difficultés des propriétaires bailleurs endettés qui sont confrontés à des situations de loyers impayés.