a précisé que la mise en oeuvre des programmes d'accompagnement peut apporter une aide aux patients et permet de renforcer la surveillance des produits de santé.
En effet, les plans de gestion du risque et les autorisations accordées dès le stade de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la mise en oeuvre de programmes d'apprentissage permettent aux autorités sanitaires de mieux appréhender le bénéfice-risque des produits.
Limiter les programmes d'accompagnement aux seuls produits disposant d'une ASMR élevée aurait des effets réducteurs. Par exemple, si l'utilisation de « stylos injecteurs » nécessite un apprentissage de la part des patients concernés, le recours à cette technique d'administration n'est pas limité aux seules molécules innovantes. Par ailleurs, dans une classe thérapeutique donnée, seuls les premiers produits présentés aux autorités sanitaires bénéficient d'une ASMR élevée ; en conséquence, l'application systématique de ce critère limiterait les cas dans lesquels l'agence estime nécessaire de prendre des mesures d'accompagnement des patients.