a fait part de son scepticisme sur la possibilité de définir des catégories précises de produits susceptibles de faire l'objet de programmes d'observance ; en effet, ces programmes ne sont pas toujours liés à un médicament.
Les programmes d'observance ne doivent pas être confondus avec les programmes de gestion du risque (PGR) élaborés à la demande des autorités européennes.
Par ailleurs, les agences sanitaires doivent conserver la possibilité de demander la mise en place de programmes d'accompagnement pour des produits ciblés ou pour des motifs de sécurité sanitaire.
La relation patient-médecin doit constituer le socle des programmes d'observance, même si il est vrai que, dans certaines pathologies, les associations de patients ou les réseaux de soins jouent un rôle. Il faut aussi adapter les programmes d'observance aux déterminants socioculturels. En effet, le traitement des pathologies aiguës suppose une bonne compréhension de la prescription par le malade et une meilleure connaissance des déterminants psychosociologiques dans la mise en oeuvre des traitements est indispensable.