a indiqué que la population de la vallée était de l'ordre de 15.000 personnes.
Il a estimé que la sécurité des personnels dans les entreprises utilisatrices de produits de substitution ne pouvait être aujourd'hui garantie et a souligné l'attentisme de la médecine du travail en ce domaine.
Exprimant son émotion à l'égard du témoignage du président de l'ALDEVA, M. Jean-Pierre Godefroy, rapporteur adjoint, s'est interrogé sur les conséquences des opérations de désamiantage pour la population, au-delà des seuls salariés directement concernés.
Evoquant les autres maladies pulmonaires liées à l'amiante, il a demandé des précisions sur l'existence d'un nouveau symptôme consistant en l'apparition de nodules.
Concernant, enfin, l'harmonisation du montant des indemnisations accordées par les tribunaux, il s'est demandé s'il était envisageable de créer une Cour d'appel unique, éventuellement itinérante.
a indiqué que s'appliquait à Condé-sur-Noireau la réglementation de droit commun pour les immeubles d'habitation et les bâtiments publics, dont certains avaient été floqués à l'amiante, comme le gymnase du lycée.
S'agissant des autres maladies liées à l'amiante, il a confirmé que des doutes subsistaient sur l'origine de certains cancers, notamment celui du larynx, dont il a estimé qu'il devrait figurer parmi les maladies professionnelles liées à l'amiante, comme c'est le cas en Allemagne.
Il s'est montré réservé sur l'idée d'une cour d'appel unique qui pourrait être de nature à réduire l'individualisation des dossiers.