a présenté les principales caractéristiques de l'ACAATA, qui a pour vocation de compenser la moindre espérance de vie des personnes exposées à l'amiante. Le bénéfice de l'ACAATA peut être obtenu en cas de reconnaissance d'une maladie professionnelle ou si le salarié a travaillé dans un établissement figurant sur une liste fixée par arrêté ministériel. L'inscription des établissements sur les listes a pu donner lieu à des abus, l'ACAATA étant parfois utilisée comme un instrument de gestion des effectifs. Il a souhaité que le dispositif soit amélioré, notamment par une revalorisation du montant de l'ACAATA. En réponse à Mme Michelle Demessine, qui faisait observer que, seuls, 10 % des titulaires de l'ACAATA étaient atteints d'une maladie causée par l'amiante, M. André Letouzé a indiqué que cette statistique était faussée par la forte sous-déclaration des maladies professionnelles.