a estimé que les conditions dans lesquelles les membres de la commission avaient pu prendre connaissance du projet de Livre blanc n'en avaient pas permis l'examen approfondi qui aurait été nécessaire. Elle a considéré que le Livre blanc traduisait un tournant très important de notre doctrine de défense, notamment en ce qui concerne la définition des nouveaux risques. Elle a estimé qu'une telle réorientation aurait mérité un très large débat dans le pays. Elle a contesté l'amalgame réalisé entre sécurité intérieure et sécurité extérieure dans le document. Elle a souligné le télescopage entre la rédaction du Livre blanc et la RGPP. Elle s'est interrogée sur la cohérence et l'articulation entre les deux exercices, la RGPP conditionnant la mise en oeuvre du Livre blanc.