a considéré que le Hamas paraissait peu disposé à souscrire aux trois conditions posées pour le versement des aides internationales à l'Autorité palestinienne. Il s'est interrogé sur le volume résiduel d'une aide européenne, supprimée dans son principe, mais partiellement maintenue aux fins d'éviter le chaos. Il a relevé que l'Iran était disposé à remplacer l'Union européenne dans son rôle de bailleur de fonds et en avait vraisemblablement les moyens. Un tel résultat, qui aurait en outre pour conséquence de ne laisser à Israël que le choix d'appliquer une politique unilatérale d'évacuation partielle des territoires occupés, serait préoccupant dans la mesure où il consisterait, de facto, à la mise à l'écart du Quartet. Evoquant le dossier iranien, il a considéré que la saisine du Conseil de sécurité était désormais probable et s'est interrogé sur la position que prendraient alors la Russie et la Chine, mais aussi sur les moyens de pression, notamment économiques, dont dispose la communauté internationale à l'égard de l'Iran, dans un contexte d'augmentation des prix du pétrole qui pèse déjà sur l'économie mondiale.