évoquant les conditions préalables posées pour l'établissement de relations avec l'Autorité palestinienne, s'est interrogée sur leur application éventuelle à Israël dans la mesure où l'occupation israélienne, les assassinats ciblés et la réinstallation de 8 à 10 000 colons de Gaza en Cisjordanie constituent eux aussi une violence. Elle a estimé que la feuille de route était restée lettre morte, que le Quartet n'avait plus de véritable rôle à jouer et que le Président de l'Autorité palestinienne lui-même n'avait jamais pu établir un dialogue constructif avec Israël. Elle a rappelé que le tracé du mur de séparation dessinait un territoire palestinien constitué de trois enclaves privées d'accès au Jourdain et que, dans ce dossier, la communauté internationale pouvait être accusée de pratiquer le « deux poids deux mesures ».