a jugé la situation internationale très dangereuse. Il a considéré que le temps, la prudence et la patience devaient prévaloir pour parvenir à une solution dans un processus qui consiste à transformer une organisation terroriste, le Hamas, en une organisation ouverte à la coopération internationale. Il a formé des voeux pour que, dans une conjoncture très difficile, les électeurs israéliens fassent le choix de la sagesse. Il a par ailleurs appelé à la cohésion des Etats européens dans le traitement du dossier iranien et a considéré que l'avenir du monde pouvait se jouer dans ce dossier avec le risque, pour l'organisation des Nations unies, de se retrouver dans une situation de discrédit comparable à celle de la Société Des Nations. Evoquant les caricatures du prophète Mahomet publiées par un journal danois, il a considéré que toute provocation devait être évitée et qu'il ne s'agissait pas de mettre le feu au monde au nom de la liberté. Il a enfin rendu hommage au travail accompli par le Parlement européen sur la Directive sur la libéralisation des services, considérant qu'il s'agissait là d'une belle leçon de démocratie.