s'est déclaré impressionné par l'esprit combatif manifesté par le ministre dans ce dossier, tout en regrettant la démarche récurrente tendant à faire porter la responsabilité aux précédents gouvernements. Cela donnait à penser que rien n'était fait avant l'arrivée du ministre actuel, alors même que l'efficacité des forces armées repose sur une certaine continuité républicaine dans les politiques menées en matière de défense. Il a considéré que l'affaire du Clemenceau venait s'ajouter à d'autres crises, Chikungunya, grippe aviaire, Arcelor, CPE... qui semblaient, l'une après l'autre, échapper à la maîtrise du Gouvernement et sur lesquelles celui-ci, en effet, ne parvenait plus à voir son message relayé par les médias. Il a cependant indiqué qu'il n'entendait pas renchérir sur cette affaire de l'ex-Clemenceau, attitude qu'il aurait aimé voir suivre, avant 2002, par l'opposition d'alors, sur des sujets comme la sécurité.