a rappelé que, sans chercher à accabler son prédécesseur, elle formulait un simple constat chronologique : le porte-avions Clemenceau a été désarmé en 1997 et laissé dans le port de Toulon jusqu'en 2002. Bien avant 2002, l'hypothèse d'une transformation du bâtiment en lieu de loisir avait été d'emblée considérée comme inenvisageable, notamment pour des questions financières. Elle a fait observer que la critique des gouvernements précédents n'était pas le monopole du gouvernement actuel. Elle a ensuite considéré que le fait de ne pas être entendu dans les médias ne devait pas conduire à l'inaction, l'immobilisme étant incompatible avec la responsabilité politique. Les idées, les réalités et les chiffres doivent alors emprunter d'autres canaux. C'est le rôle d'un ministre que de savoir gérer les crises, l'affaire du Clemenceau n'étant pas la première à laquelle son ministère était confronté. Sur la grippe aviaire, le ministère de la défense était effectivement au coeur du dispositif de lutte, de même que pour le Chikungunya, avec près de 1.000 militaires déployés à la Réunion.