Intervention de Thierry Breton

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 27 septembre 2006 : 1ère réunion
Loi de finances — Loi de finances pour 2007 -Audition de Mm. Thierry Breton ministre de l'économie des finances et de l'industrie et jean-françois copé ministre délégué au budget et à la réforme de l'etat

Thierry Breton, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie :

Répondant aux différents intervenants, M. Thierry Breton a indiqué que la volonté du gouvernement était de revenir à l'équilibre des finances publiques d'ici à 2010, en suivant le plan quinquennal de désendettement. Il a précisé que les 5 milliards d'euros de recettes supplémentaires seraient affectés à la réduction du déficit et a réaffirmé la volonté du gouvernement de revenir à un niveau d'endettement soutenable. Il a jugé que la croissance reposait sur la confiance.

Il a relevé que la consommation était un moteur important de la croissance et a fait valoir qu'il avait, dès son arrivée au ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, demandé à ses services d'élaborer un nouvel indicateur de l'évolution des dépenses des ménages : le « chariot-type », qui était passé de 100 euros en février 2005 à 101,26 euros en septembre 2006. S'agissant du pouvoir d'achat, il a estimé qu'au-delà des chiffres avancés par les différents indicateurs, ce qui importait, c'était la tendance de l'évolution, soulignant que celle-ci était positive (entre + 2,2 % et + 2,4 % en 2006 et + 2,8 % en 2007) et supérieure à la moyenne de l'Union européenne (+ 1,5 %) comme à l'évolution moyenne des 25 dernières années (+ 1,9 %).

Il a indiqué que l'investissement avait constitué un des axes majeurs de la politique gouvernementale depuis 2002. S'agissant de l'exécution du budget, il a estimé que le gouvernement issu des élections de 2007 hériterait une meilleure situation que celui issu des élections de 2002.

Enfin, il a fait valoir que la suppression de 15.000 postes de fonctionnaires constituait un objectif réaliste, et a regretté de n'avoir pu, au cours de cette législature, réduire les emplois publics d'un nombre équivalent à l'ensemble des créations de postes effectuées entre 1997 et 2002.

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