Après avoir remercié à son tour les membres de la mission pour leur participation, M. Pierre André, rapporteur, a indiqué que le rapport se composait de deux tomes, le premier constituant le rapport proprement dit et le second comportant le compte rendu détaillé des déplacements et des auditions. Il a indiqué que le préambule rappelait que ce rapport ne constitue pas une réponse conjoncturelle aux événements de l'automne 2005, même si un rappel détaillé des faits et leur analyse figurent en annexe. Le rapport se présente comme un bilan aussi complet que possible des politiques menées depuis quinze ans dans les quartiers en difficulté, concernant tous les volets de la politique de la ville. Estimant que les « émeutes » urbaines étaient, en définitive, restées circonscrites essentiellement en Ile-de-France et surtout en Seine-Saint-Denis, il a considéré qu'elles ne pouvaient être considérées comme la résultante d'une faillite de la politique de la ville menée depuis le début des années 90, celle-ci ayant contribué de manière importante à éviter, sinon un embrasement général, du moins un mouvement de plus grande ampleur.