S'agissant de la gouvernance proprement locale, M. Pierre André, rapporteur, a indiqué que le rapport réaffirmait le rôle central des maires dans la mise en oeuvre de la politique de la ville. Si la commune reste l'échelon des actions de proximité, notamment à travers le financement des associations et des centres sociaux, les intercommunalités constituent un autre niveau pertinent pour réinsérer les quartiers en difficulté dans le tissu urbain : il serait sans doute opportun, à titre expérimental, de leur permettre de percevoir de l'Etat une subvention globale dans le cadre des nouveaux contrats urbains, ce qui simplifierait notablement les procédures, notamment pour les associations. Il conviendrait enfin, plus généralement, de mieux cibler, dans leurs domaines de compétence, les interventions des départements et des régions sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Un large débat s'est alors instauré.