a tout d'abord estimé nécessaire de disposer de davantage de temps pour examiner le rapport. Il a ensuite émis des réserves sur l'ordre des priorités du rapport et a regretté que la mission n'ait pas entendu de représentants des médias. Il a exprimé son désaccord avec certains développements consacrés à l'éducation, s'agissant notamment de la « faillite » de l'éducation prioritaire et de la nécessaire « adaptation de l'école aux employeurs ». Il a ensuite émis des doutes sur le déblocage effectif des crédits annoncés par le ministre de la cohésion sociale. S'agissant des propositions du rapporteur, il a estimé que certaines d'entre elles étaient positives, d'autres plus contestables, et que son groupe avait des propositions pour chacun des chapitres. A titre d'exemple, au sujet du logement, il a cité la réalisation de 120.000 logements sociaux par an, la disparition de l'habitat indigne, la relance de l'accession sociale à la propriété, l'obligation d'inclure dans tout programme de promotion privée un quart de logements sociaux, le plafonnement à 25 % du budget des ménages de la part consacrée au logement, le triplement du montant des sanctions financières contre les communes ne respectant pas leurs obligations en matière de construction de logements sociaux, la réorientation des aides fiscales en direction des classes moyennes et populaires, la garantie de l'affectation du livret A au financement prioritaire des logements sociaux dans les quartiers en difficulté et l'établissement d'un plan de logements d'urgence à réaliser hors zone urbaine sensible.