a regretté de ne pas avoir eu davantage de temps pour examiner le projet de rapport et a précisé qu'il aurait souhaité un surcroît de concertation sur son contenu. Il a estimé que le rapport présenté comportait certaines propositions positives, audacieuses et courageuses, même si d'autres lui apparaissaient plus discutables et appelaient, selon lui, un débat. Il a considéré qu'il aurait été préférable, sur un sujet aussi important, de rechercher un consensus, comme cela avait été fait dans le cadre du rapport d'information sur les facteurs fonciers et immobiliers de la crise du logement, publié en juin 2005 par la commission des affaires économiques.
Il a estimé que le rapporteur avait fait preuve de courage en expliquant qu'il fallait reconsidérer la question de la police de proximité et qu'il convenait de porter plus d'attention à la gestion urbaine de proximité. Il a aussi déclaré qu'il partageait le constat des carences de l'ANRU sur l'accompagnement social et a considéré que les solutions institutionnelles proposées par le rapporteur avaient pour mérite d'innover, même s'il pensait qu'une administration de mission lui semblait plus appropriée pour la Seine-Saint-Denis. Il a, également, manifesté son accord avec les propositions relatives à l'accès à la culture et au rôle du monde associatif.
Il a estimé, cependant, qu'il y avait des propositions ou des éléments d'analyse qu'il ne pouvait partager concernant, par exemple, la desserte en transports urbains des quartiers en difficulté qui nécessiterait, selon lui, de revenir à un financement national des sites propres. Il a fait part, ensuite, de son désaccord concernant les analyses du rapport relatives à l'éducation nationale, en estimant que toutes les administrations étaient confrontées à des difficultés nouvelles dans les quartiers en difficulté et qu'on ne pouvait stigmatiser uniquement l'échec des politiques éducatives. Il a appelé de ses voeux un jugement plus pondéré. Il a estimé, par ailleurs, qu'il n'était pas souhaitable d'étendre le bénéfice de la dotation de solidarité urbaine (DSU) à toutes les communes qui avaient une zone urbaine sensible (ZUS).