a estimé qu'une relance de l'inflation était possible mais qu'elle n'apparaissait pas souhaitable.
Il a estimé qu'elle serait possible par une action coordonnée des gouvernements, des banques centrales, des entreprises et des syndicats, mais que la principale difficulté était de savoir si on pouvait arrêter ce mécanisme une fois enclenché et il a émis des doutes sur ce point.
Il a indiqué qu'une solution alternative, afin d'alléger le poids de la dette, serait d'instaurer un « moratoire », ce que Keynes appelait l'« euthanasie des rentiers ».
Il a toutefois jugé que le principal risque, aujourd'hui, restait la déflation. L'élément le plus inquiétant est la détérioration du marché du travail. Dans ce contexte nouveau, la flexibilité du marché, fonctionnant à la baisse, entraîne une forte hausse du chômage, une diminution des salaires, comme le montre, par exemple, la diminution récente des salaires des journalistes du « New York Times », et une baisse des prix.