Intervention de Teuta Arifi

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 19 novembre 2008 : 1ère réunion
Balkans — Echange de vues avec une délégation de la commission de la politique étrangère de l'assemblée de la république de macédoine

Teuta Arifi :

membre du parti de l'Union démocratique pour l'intégration, a indiqué que l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN constituaient des priorités pour le Gouvernement macédonien. L'ensemble des partis politiques a accepté le contenu et les termes du récent rapport de l'Union européenne sur la situation dans son pays. Ce rapport souligne les progrès positifs faits en matière de réforme administrative, de police et de lutte contre la corruption et le crime organisé. Il relève deux points critiques. Le premier porte sur les élections parlementaires, dont elle a reconnu qu'elles n'avaient pas correspondu aux standards de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et qu'elles avaient été marquées par une grande violence. Les leçons de ces élections législatives seront tirées pour les prochaines élections locales et présidentielle.

La seconde critique porte sur le fonctionnement des institutions et notamment sur la procédure accélérée d'adoption de certains projets de loi. La présidence du Parlement macédonien s'est engagée à ce que l'ensemble de lois soit désormais examiné selon la procédure normale.

S'agissant de la question des visas, Mme Teuta Arifi a fait remarquer les progrès réalisés par son pays dans le contrôle intégré des frontières et la modernisation des passeports. Face à ces efforts, il est très important que l'Union européenne envoie aux citoyens macédoniens un signal positif qui aille dans le sens d'une libéralisation et, à terme, de la suppression des visas. En effet, dans une période de scepticisme et de conflits avec ses voisins, il convient de donner aux citoyens une alternative européenne claire.

Elle a rappelé l'importance des accords d'Orhid d'août 2001 pour une Macédoine intégrée.

S'agissant du contentieux sur le nom, le sentiment général, en Macédoine, est que le problème est irrationnel, mais elle a reconnu qu'il est étroitement lié à la question de l'identité et de la langue, question fondamentale dans la zone des Balkans de l'Ouest.

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