A Mme Monique Cerisier-ben Guiga, M. Jean-Pierre Chevènement a indiqué que si la relance américaine se faisait à base d'exonérations fiscales, de déficit budgétaire et des mises à zéro des taux d'intérêt, voire, comme cela est le cas actuellement des taux négatifs, les Etats-Unis connaîtraient effectivement une croissance en hausse, mais qui s'accompagnera également de la croissance des déficits et de l'endettement. Le redémarrage de la croissance américaine en solitaire créerait donc encore plus de problèmes, d'autant plus que le dollar demeure une monnaie mondiale, mais qui est gagée par les avoirs chinois ou des monarchies du Golfe. Si l'on veut corriger ce déséquilibre, il faut une coordination internationale entre l'ensemble des grands acteurs, qui aboutira à un nouveau modèle de développement. Il a souligné que la position de la France en matière d'infrastructures, de traitement de l'eau, d''assainissement, etc., pouvait être favorable dans ce contexte.