a confirmé que, depuis le début de la guerre, des fonctions logistiques ou de protection étaient déléguées à des sociétés privées et que le coût croissant de l'occupation avait encore accru cette tendance, comme on l'avait constaté pour la gestion des prisons, où le drame d'Abou Ghraïb avait démontré le rôle de ces opérateurs privés dans le recueil du renseignement et dans la gestion directe de la prison. Cette « privatisation de la sécurité » en Irak allège certes le fardeau financier américain, mais elle n'est pas sans limite, car elle suppose la présence massive de forces régulières. De plus, elle constitue un élément supplémentaire d'instabilité.