Faisant observer le caractère tardif des mesures d'application de la loi de modernisation de l'économie et de la prise de conscience de la nécessité d'un nouveau mécanisme interprofessionnel, M. Yannick Botrel a pointé les effets déstabilisants de la disparition progressive des quotas laitiers. Notant la grande concentration des centrales d'achat et leur poids commercial, il a insisté sur la diversité des producteurs, des prix du lait pratiqués et de leur capacité à affronter la crise. S'interrogeant sur les moyens de répondre à leurs besoins de façon urgente, il a appelé à plus de transparence sur les marges dans toutes les filières agricoles.