a fait valoir qu'une définition précise des sujets d'étude est nécessaire pour mieux cerner le périmètre des travaux. Ainsi, d'un point de vue thérapeutique, la prise en charge des patients souffrant de schizophrénie est très différente de celle des personnes dépressives et les structures de soins, en ville ou en institution, sont soumises à des contraintes spécifiques. Par ailleurs, les problèmes d'iatrogénie médicamenteuse sont effectivement concentrés chez les personnes très âgées. En ce qui concerne les actions de dépistage organisé, il a insisté sur l'importance de l'évaluation des suites qui y sont données, notamment dans le cas des pathologies chroniques et incapacitantes, telles que le diabète, qui constituent un défi majeur pour notre système de soins et pour lesquelles le suivi peut sortir d'un cadre strictement médical. Enfin, la question du dépistage du cancer de la prostate fait l'objet de débats dans plusieurs pays et une analyse des études existantes constituerait déjà une masse de travail très importante.
Sur ce point, le président Jean-Michel Dubernard, député, a indiqué que l'Association française d'urologie a récemment mené une synthèse complète des travaux disponibles sur le cancer de la prostate, à laquelle a d'ailleurs contribué Mme Isabelle Durand-Zaleski, nouveau membre du conseil d'experts.