En 2004, la loi sur la presse et sur la liberté de communication a effectivement été modifiée afin que la dignité humaine soit respectée dans les médias (injures, diffamation et incitation à la violence et à la discrimination). Afin d'aller plus loin, l'autorégulation tripartite entre la commission que nous représentons, le monde des médias et les pouvoirs publics a été choisie. La commission, instance indépendante, représente le « tiers », au sens psychanalytique, mais en même temps, la caution ministérielle, via le rapport rendu par la commission, est un moyen de pérenniser les liens créés par l'autorégulation. Le calendrier est le suivant :
- un acte d'engagement a été signé le 13 octobre dernier par les différents groupes médiatiques ;
- il sera suivi d'une audition annuelle sur les méthodologies employées et les progrès réalisés. J'insiste à cet égard sur l'importance du comptage et de disposer de chiffres précis sur l'évolution de la représentation des femmes dans les médias. C'est le seul moyen vraiment efficace de progresser ;
- et enfin un rapport public sera publié. Il fera le lien avec les ministères concernés et avec la société civile, qui est un interlocuteur nécessaire.