a souhaité savoir pourquoi le gouvernement libanais avait laissé le Hezbollah s'armer au point de devenir une menace pour le pays ; elle s'est également interrogée sur le rôle de la FINUL renforcée, sur le bilan du commandement du général français Pellegrini à sa tête, sur la contradiction entre le statut de grande puissance régionale de l'Iran et le calendrier précipité que l'ONU voulait lui appliquer pour l'empêcher d'acquérir l'arme nucléaire, alors même que ce pays ne pourrait en disposer, pour des raisons techniques, avant 2 ans. Elle s'est référée aux récentes déclarations de M. Mohamed Elbaradeï, directeur général de l'AIEA, reconnaissant un rôle éminent à la France dans une nécessaire négociation avec ce pays, et estimant qu'il ne disposerait d'une bombe nucléaire opérationnelle que dans un délai minimal de deux ans. Elle s'est enfin étonnée de ce que M. Auque porte une appréciation positive sur l'intervention américaine en Irak, au vu de la situation qui prévaut aujourd'hui dans ce pays.