a souligné que la complexité de la région proche orientale réclamait des jugements nuancés. Il s'est donc interrogé sur les modalités d'une reconnaissance internationale du rôle qu'y jouait l'Iran, de nature à atténuer son actuelle capacité de nuisance ; il a également fait état des clivages politiques et sociaux qui traversaient le peuple iranien et a estimé qu'une offensive américaine contre l'Iran conduirait à la politique du pire, d'autant qu'elle serait nécessairement menée hors de tout mandat de l'ONU. De graves répercussions politiques seraient alors à craindre. Il convient donc de redonner toute sa place à la diplomatie, au détriment des actions armées.