A Mme Annie Jarraud-Vergnolle, qui l'avait questionné sur le modèle économique des projets mis en place avec Muhammad Yunus, ainsi que sur l'importance accordée en leur sein à la formation, M. Frank Riboud a précisé que Danone communities revêtait la forme, non d'une fondation, mais d'une société d'investissement à capital variable (SICAV) permettant d'associer de nombreux acteurs à la collecte et la redistribution de richesses. Jugeant que si la France possédait de nombreuses personnes aptes à initier des projets sociaux à titre privé, elle ne leur offrait pas en revanche d'instruments appropriés tels que les fondations, il a recommandé, comme c'est le cas aux Etats-Unis, de défiscaliser la création de telles structures dans le domaine social.