Se déclarant tout à fait favorable au renforcement de l'individualisation de l'accueil et du soutien aux personnes pauvres, Mme Marie-Laure Meyer a insisté sur le rôle des maisons de l'emploi dans ce domaine. Mises en place au niveau communal, elles sont très souples et souvent très efficaces, et disposent d'un avantage considérable lié à la territorialisation du service public avec une logique d'accueil de premier niveau. Toutefois, elles ne prennent que très peu en compte les problématiques de formation et d'insertion professionnelle, n'évaluent pas leurs pratiques, n'associent que très rarement les régions, les départements et les partenaires sociaux à leur action, et ne couvrent pas l'ensemble du territoire. Mme Marie-Laure Meyer a ainsi préconisé qu'elles améliorent leur accueil en direction des publics précaires, renforcent leurs liens avec les employeurs locaux, et nouent des partenariats avec les régions, dans la mesure où 80 % des mobilités professionnelles sont infrarégionales.