a indiqué que le projet de salles d'audience délocalisées à proximité de la zone d'attente de Roissy prévoyait un système de visio-conférence, mais qu'il n'en avait pas encore été fait usage.
Il s'est interrogé sur le bien-fondé de l'exigence légale du consentement de l'étranger à l'utilisation de la visio-conférence, cette technologie ayant maintenant fait ses preuves, notamment au TGI de Paris.
Revenant au rôle du juge des libertés et de la détention, il a fait observer que celui-ci avait souvent peu de moyens pour apprécier véritablement une situation du fait d'une vue parcellaire sur un dossier.