a rappelé que, pour tenir compte des critiques qui lui étaient adressées, la France avait récemment renoncé à assurer elle-même la réalisation des projets ayant son soutien, au bénéfice d'une politique de coopération consistant dans l'octroi d'aides financières aux pays concernés et confiant aux ambassades françaises une mission de suivi et d'animation des projets.
Il a ajouté que cette politique n'excluait pas toute participation directe au développement des pays aidés, mentionnant à titre d'exemple qu'une infirmière française assurait la formation des infirmières sur l'île de la Grande Comore.
Enfin, il a noté que la livraison « clef en mains » d'équipements ne garantissait pas la réussite des politiques d'aide au développement si les pays concernés n'étaient pas en mesure d'assurer la maintenance et de faire fonctionner ces équipements. A cet égard, il a relevé que l'aide de la Chine aux pays africains consistait exclusivement dans la fourniture d'équipements.