a rappelé que la France jouait déjà un rôle important au sein de l'OTAN, en particulier par sa participation aux opérations en Afghanistan et au Kosovo, et qu'elle estimait qu'un renforcement de sa présence dans les structures de l'organisation devait s'accompagner d'un rééquilibrage des responsabilités. En ce qui concerne les exportations d'armement, il a précisé que la France suivait des procédures extrêmement strictes et contrôlées, et qu'elle appliquait les principes du code de conduite européen. Il a estimé que l'exportation d'armement demeurait un élément essentiel de la souveraineté des Etats et qu'il ne lui paraissait pas souhaitable de rendre les décisions françaises tributaires de l'appréciation d'autres pays ou d'une autorité supranationale.