Le troisième mode d'intervention de l'action de la Caisse des dépôts et consignations tient à son rôle d'investisseur dans le capital des grandes entreprises françaises. M. Augustin de Romanet a indiqué que la CDC est le premier ou le deuxième actionnaire d'un tiers des sociétés figurant au CAC 40, que son portefeuille d'actions cotées est investi dans 250 sociétés à plus de 80 % françaises, et qu'elle détient 2,4 % à 5 % du capital des sociétés identifiées par le gouvernement comme menacées d'OPA. Il a souligné qu'elle peut contribuer, en sa qualité d'investisseur de long terme, au développement des entreprises et à la stabilisation de leur capital. Dans ce contexte, et dès lors que c'est conforme à son intérêt patrimonial, il lui paraît dans son rôle qu'elle puisse concourir à l'ancrage des centres de décision en France. En revanche, elle ne saurait être utilisée pour contrecarrer de manière systématique des tentatives étrangères de prise de contrôle. M. Augustin de Romanet a cité à cet égard la montée au capital de Veolia de la Caisse des dépôts lors de la sortie de Vivendi Universal.
Le quatrième mode d'intervention défendu par la Caisse des dépôts et consignations tend à appuyer des filiales à haute valeur ajoutée, comme Transdev et EGIS.
Le cinquième et dernier mode d'intervention de la Caisse des dépôts et consignations est orienté vers le développement de l'industrie touristique nationale. M. Augustin de Romanet a notamment mentionné que la Caisse des dépôts est actionnaire du groupe Accor, de la Compagnie des Alpes et de VVF.