Sur le premier point, M. Augustin de Romanet a mis en avant les spécificités du Fonds de réserve pour les retraites. Il a rappelé les modalités de fonctionnement de l'établissement, en soulignant que sa mission « active » se bornait, pour l'essentiel, à l'allocation stratégique des fonds mis en réserve, la gestion directe des actifs incombant aux sociétés mandatées à cette fin. Il a précisé que les fonds devant être décaissés en vue de couvrir les besoins de financement des retraites, à partir de l'année 2020, les actions dans lesquelles ils avaient été placés devraient être vendues, progressivement, à l'approche de cette date.
S'agissant de la deuxième question, il a fait part de ses doutes qu'un accès privilégié des PME aux marchés publics, sur le modèle du « Small Business Act » américain, puisse réellement remédier au déficit national en entreprises de taille moyenne. Il a signalé que le problème, en l'occurrence, réside dans la faible solidité financière des PME nationales et leur manque de fonds propres. Il a analysé cette situation comme résultant en partie de comportements d'ordre culturel, propres au capitalisme français, les PME se montrant réticentes à accueillir de nouveaux actionnaires au sein de leur capital.
Quant aux pôles de compétitivité, il a indiqué que la Caisse des dépôts et consignations cherche à mettre à leur disposition les partenariats public-privé les plus performants possibles, sans pouvoir exercer une expertise de nature technologique sur les projets concernés.