a expliqué que l'agence avait constitué un vivier d'évaluateurs à partir des listes d'experts travaillant avec les établissements, ces personnes ayant été ensuite classées par spécialité et soumises à une période probatoire avant de devenir formellement « experts » de l'AERES. Il a souligné que les évaluateurs des unités de recherche étaient pour 30 % d'entre eux d'origine étrangère, ce qui favorisait selon lui l'objectivité des évaluations. Il a estimé que l'ensemble des disciplines étaient correctement représentées à l'AERES qui comptait 75 délégués scientifiques. Il a précisé que les grilles d'évaluation étaient discutées avec les communautés enseignantes et scientifiques des établissements, car il était important qu'elles fassent l'objet d'un consensus. S'agissant des suites données aux recommandations de l'agence, il a rappelé ses propos introductifs sur le travail de concertation engagé avec la direction générale de l'enseignement supérieur. Enfin, concernant l'opération « Campus », il a indiqué que l'AERES n'avait pas été associée à la procédure, car il ne lui appartenait pas d'évaluer des projets, mais des établissements.