s'est étonnée de la non-prise en compte, dans les grilles d'évaluation de la mission d'évaluation des actions de partage du savoir scientifique avec la société civile, alors même que l'amendement qu'elle avait proposé à ce sujet avait été adopté et figure dans la loi précitée de programme pour la recherche. Elle a jugé cependant important de lutter contre l'obscurantisme et souligné la nécessité de réconcilier les sciences et la société, thème que Mme Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, a d'ailleurs retenu au titre de la présidence française de l'Union européenne.
Elle a demandé, par ailleurs, qu'une attention soit portée aux recherches transversales et à la pluridisciplinarité, particulièrement prometteuses.
Puis elle s'est interrogée sur l'aptitude des universités à prendre en charge leur patrimoine immobilier.
Elle a attiré l'attention sur l'article 33 bis du projet de loi de modernisation de l'économie qui confierait à tout acquéreur d'un immeuble appartenant au patrimoine de l'Etat la responsabilité d'en assumer la dépollution, le coût de celle-ci étant imputé sur le prix d'achat. Elle a relevé que la dévolution du patrimoine immobilier devant s'effectuer à titre gratuit, il appartiendrait à l'université de supporter ce coût.
Elle s'est interrogée, en outre, sur l'aptitude des universités à anticiper sur les conséquences de la crise énergétique vis-à-vis du coût du chauffage.
Enfin, elle a demandé si, pour l'identification des enseignants-chercheurs publiants, l'on tenait compte ou non de l'ensemble des signatures en cas de signatures multiples.